Ce 7 novembre, une messe était célébrée pour le repos de l'âme du Maréchal Pétain en la chapelle de l'Ossuaire de Douaumont. Rien de tel pour exciter les journalistes de la presse locale et nationale.
Dans le viseur, l'association qui organisait la messe : l'ADMP (Association de Défense du Maréchal Pétain). Immédiatement, la presse y voit un refuge de nervis d'extrême-droite, d'obscurs nostalgiques de la collaboration. Rien d'étonnant pour une association "créée par des anciens du gouvernement de Vichy" (sic).
Seul hic : dès sa création, l'ADMP avait comme principal soutien, membre de son comité d'honneur, le colonel Rémy, héros de la résistance dès 1940 et patron du plus important réseau de renseignements de la France Libre sous l'Occupation. Lui à qui De Gaulle a dit un jour de 1947 : "Pétain était le bouclier, moi j'étais l'épée".
L'histoire est vraiment trop complexe pour être traitée par les journalistes du système...