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  • Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face

    Sainte Thérèse de Lisieux est rappelée à Dieu le 30 septembre 1897.

     

    "Chère sainte Thérèse, vous dont la grandeur s'est fait un apanage de la toute petitesse, apprenez-nous à devenir enfants selon l'Evangile. Vous qui avez été héroïque en Foi, en Espérance et en Charité, obtenez-nous la Foi, non pour transporter les montagnes mais pour percer la nuit; obtenez-nous l'Espérance, non dans les lendemains qui chantent, mais dans la grâce qui transfigure; obtenez-nous surtout la douce Charité qui tempère les rigueurs de l'exil et fait de notre séjour terrestre une vie éternelle commencée".

     

    Benedictus (dom Gérard CALVET)

    Prière finale d'une chronique sur sainte Thérèse parue dans "Itinéraires" n°257, novembre 1981 et reprise dans "Benedictus, écrits spirituels" (tome 1), éd. Sainte Madeleine.

  • Filiation

    Au café de la Grande Bise (un fort vent du nord qui souffle en Lorraine...), le patron raconte que sa nièce a du remplir des formulaires pour l'école de sa fille où les cases "père" et "mère" ont été remplacées par "parent 1" et "parent 2".

    "Vous vous rendez compte ! où est-ce que l'on va comme ça ?" s"exclame-t-il.

    L'Antoine, qui finit de rouler sa clope avant d'aller la fumer dehors, ajoute sur un ton sans appel : "Quel pays ! Parent un, parent deux ? Part en couille, oui !"

  • Pas d’épée pour saint Michel

    AVT_Jacques-Perret_7512.jpegLe titre de ce blog est largement inspiré du premier texte écrit par Jacques Perret dans la revue Itinéraires, fondée et dirigée par Jean Madiran, pour le numéro 2 d’avril 1956.

     

    Jusqu’ici, la force était une vertu. Elle fut longtemps à l’honneur dans la statuaire antique et sur le marbre des cheminées bourgeoises où elle faisait pendant à la Science, à la Justice et, plus récemment, au Droit. Elle n’avait pas toujours une petite tête et un front bas, mais on la sentait toujours prête à offrir son glaive ou sa massue pour la défense des valeurs morales et, si besoin était, des vérités premières. Elle faisait même figure de vertu numéro un. Peu à peu le clan des cuistres malingres et des orgueilleux hydrocéphales réussit à jeter sur elle un discrédit dont il espérait bénéfice. Elle devint une vertu secondaire, puis expédient provisoire et auxiliaire inavouable.

    Aujourd’hui la force est carrément exclue du cortège des vertus. Elle est condamnée, absolument. Quiconque en fait usage ou en prescrit l’usage, non seulement se voit honni par la conscience universelle mais sera flétri par le tribunal de l’histoire. Ce double châtiment donne à réfléchir. Rien de bon, rien de juste ne peut désormais rien devoir à l’usage de la force. Tel est, en particulier, le point de vue des bien-pensants d’une démocratie qui doit son salut et son triomphe à un million de tonnes de trinitrotoluène, au bas mot.

    L’énormité de la tartufferie est décourageante. On paie un tueur et, sa besogne étant faite, on le traîne en justice. Les mêmes qui, en 39, criaient aux armes et vomissaient les temporisateurs se font, aujourd’hui, anges de la paix-à-tout-prix, zélateurs de capitulation et voyageurs de Sidi bel Munik. Démocratie d’abord. La France africaine portant défi à la démocratie on s’empresse de faire condamner la force par tous les docteurs de vertu politique. Tout se passe comme si la force était l’ignoble et exclusif attribut de la réaction et comme si la démocratie ne pouvait triompher que dans la débandade française. Mais il n’est pas exclu qu’une vulgaire lâcheté se dissimule sous le masque doctrinaire.

    Les Portugais, assez stupides pour jouer encore les conquistadores bénisseurs, se cramponnent à Goa. Ils défendent là-bas une espèce de vérité folklorique à laquelle ils ont la naïveté de croire. La civilisation chrétienne et l’ordre classique paraît leur tenir au cœur comme une juste cause, ni désuète ni caduque. Il n’y a pas d’enclave insensée pour une vérité qui vous est chère. Ils ont résolu d’y combattre pour leur foi, attitude médiévale devenue suspecte aux yeux même des gens d’Église de plus en plus travaillés par un complexe d’anachronisme. Et pourtant l’éternité est anachronique.

    Les couards, traîtres, fanatiques ou hurluberlus qui s’attendrissent aux aspirations démocratiques de l’Islam et s’ingénient à restaurer dans le fil de l’Histoire les antiques libertés de la civilisation barbaresque ont accueilli tout naturellement dans leur complot ces chrétiens de l’espèce dialectique ou yogui, toujours honteux de Charles Martel et rougissant des croisades. Les clercs obsédés par la rengaine du sabre et du goupillon ne veulent plus savoir tout ce que la Chrétienté doit au merveilleux concours de la violence et de l’amour. Ils paraissent oublier que la Bible et l’Évangile nous proposent un arsenal de glaives qui ne sont pas toujours métaphoriques et cent témoignages de la colère divine. Certains commencent à insinuer que les marchands ne furent pas chassés du temple à coups de poing mais éloignés par la grâce d’un gentleman-agrément, de même que saint Michel n’a pas terrassé le dragon d’un coup de lance mais négocié avec lui. Le chrétien de gauche, déjà signalé dans les premières hérésies, se présente aujourd’hui comme un affreux mélange de Tolstoï, de Gandhi, de Garry Davis et de pope stakhanoviste. Il a fait de la Providence un commis-voyageur de la fatalité historique en attendant que le diable soit enfin reconnu pour interlocuteur valable.

     

    Jacques PERRET

     

  • Prière à saint Michel Archange du pape Léon XIII (1884)

    Cette prière fut obligatoirement récitée à la fin de chaque messe jusqu’en 1964, date à laquelle Paul VI ordonna sa suppression. Le Padre Pio ne cessera jamais de la réciter jusqu’à sa mort. 

    En 1994, le pape Jean-Paul II affirmera: « Même si aujourd’hui cette prière n’est plus récitée à la fin de la célébration eucharistique, j’invite tout un chacun à ne pas l’oublier, mais à la réciter pour obtenir de l’aide dans son combat contre les forces des ténèbres et contre l’esprit de ce monde ».

     

    Saint Michel Archange,

    défendez-nous dans le combat,

    soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.

    Que Dieu exerce sur lui son empire,

    nous vous le demandons en suppliant.

    Et vous, Prince de la Milice Céleste,

    repoussez en enfer par la force divine Satan

    et les autres esprits mauvais

    qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes.

    Ainsi soit-il.

  • Pourquoi ce nouveau blog ?

    Lancé ce 29 septembre 2018, en la fête de saint Michel Archange, ce blog est le fruit de la mûre réflexion d'un catholique, Français de souche lorraine, père de famille qui veut porter sa contribution sur le oueb à la nécessaire résistance face à "une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme certain et ne retient comme critère ultime que son propre ego et ses propres désirs."(Benoît XVI, 18 avril 2005).

    Pourquoi Saint Michel ? Parce que devant le déferlement de ce que Bernard Antony désigne sous le terme de racisme anti-humain, qui tend à nier pour la détruire ce qui fait l'essence même de l'homme, parce que, face à l'implosion de ce funeste rêve d'une Eglise ouverte sur ce que le monde a de pire, rêve qui menace de lui faire perdre son orientation fondamentale et lui ôte cette autorité qui faisait son unité devant les hommes, l'appel de nombreux cardinaux, évêques, prêtres et laïcs fidèles à leur foi pour le recours à l'intercession du chef de la Milice céleste contre cette vague infernale menaçant de nous submerger doit être entendu et amplifié.

    Ce blog ne mettra pas son catholicisme sous le boisseau. On y trouvera des références et des textes spirituels. Mais on y lira aussi des commentaires sur l'actualité politique nationale et internationale. L'auteur y partagera le fruit de ses lectures mais aussi, sous le titre de brèves, des propos de bon sens, entendus à l'occasion de ses activités professionnelles, militantes ou autres...

    En sa première journée d'existence, on pourra y lire la prière à saint Michel du pape Léon XIII, un texte de Jacques Perret en lien direct avec le titre de ce blog, une brève de comptoir (une fois ne sera pas coutume...) et, parce que le combat militant n'est pas oublié, l'annonce de la journée d'Amitié française à la Mutualité.

    Bienvenue aux premiers lecteurs !

     

    I.BALY