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Après les divorcés, les migrants ou les frères en Abraham, voici la pastorale des LGBT...

Cela ne date pas d'hier et il y a belle lurette que l'Eglise a succombé à la très moderne tentation de traiter ses fidèles (ou les autres) selon une catégorisation inspirée des modes en vogue dans les sociétés occidentales. Cela a commencé avec le "jeunisme", qui consiste pour les prêtres non plus à enseigner les jeunes mais "à faire le jeune". Depuis, d'autres modes sont arrivées...

Riposte Catholique nous en apporte un exemple (parmi d'autres hélas) avec le diocèse de Poitiers qui, sous couvert de la pastorale des familles, se lance dans "l'accompagnement" des homosexuels. Comme ailleurs, cette pastorale reprend toute la symbolique des LGBT avec notamment le désormais omniprésent drapeau arc en ciel. Si l'on veut vraiment aider les personnes homosexuelles, a-t-on besoin de les rassembler sous le couvert d'une symbolique idéologiquement fabriquée par des gens dont les objectifs sont tout sauf chrétiens ? 

Nos pasteurs devraient en toutes ces choses méditer les paroles du Patriarche orthodoxe russe Kirill lors d'une visite au Parlement européen il y a quelques années. Interrogé malicieusement par le député Cohn-Bendit sur l'intolérance de son Eglise devant l'homosexualité, le Patriarche a fait cette réponse nette et sans appel : "J'aime les pécheurs, ce que je déteste en revanche, c'est le péché !"

Il semble désormais qu'à chaque fois que l'Eglise aborde un sujet tel que les divorcés-remariés ou les homosexuels, il faille que ce soit elle qui s'adapte et modifie son discours et son enseignement. Est-ce cela être "dans le monde" ? 

En 1990, l'abbé Bryan Houghton écrivait à ce sujet : "Aujourd'hui si l'on nous demande de réfléchir à la question des divorcés remariés du "point de vue pastoral", nous savons que nous devons faire abstraction de l'enseignement dogmatique de l'Eglise, et les encourager à la communion quotidienne avant de les faire entrer au conseil paroissial". (extrait de"Prêtre rejeté" DMM, chapitre "L'Eglise du bavardage").

N'est-ce pas la triste réalité qui éclate aujourd'hui ? 

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