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  • Marine Le Pen lance le "Front de la liberté"

    A Rome, aux côtés de Matteo Salvini, Marine Le Pen a annoncé la création d'un "Front de la liberté" en perspective des élections européennes.

    A cette occasion, Matteo Salvini a repris à son compte la rengaine maintes fois répétée par le FN mariniste devenu Rassemblement national :  « Marine Le Pen et moi sommes en train de rassembler l’héritage social de la gauche qui a trahi ses valeurs, nous défendons les précaires que la gauche a oubliés. » 

    En France, l'héritage social, ce n'est pas la gauche, c'est la droite catholique qui a été à l'avant garde du combat social dès le XIXe siècle ! Ce sont les députés, notamment légitimistes, qui ont été à l'origine des avancées sociales dans une France où les mesures  prises par la Révolution de 89, la loi d'Allarde et le décret Le Chapelier, avaient livré l'ouvrier sans défense face à l'expansion du capitalisme forcené de la révolution industrielle. Dans le combat social, la gauche était à la traîne, ne voyant dans le prolétariat, à l'instar de Marx, qu'une masse de manoeuvre pour conquérir le pouvoir.

    Le RN poursuivrait-il donc avec la ligne gauchisante de Philippot ?

    800px-Front_de_la_liberté_(Bordeaux_1937).jpgIl aura sans doute échappé à Marine Le Pen que l'intitulé "Front de la liberté" n'est pas nouveau. En 1937, l'ancien responsable de la jeunesse du PCF devenu chef du PPF, Jacques Doriot, lance un rassemblement à vocation d'alliance électorale qui porte déjà ce nom. Le"Front de la Liberté" échoue parce que Doriot n'arrive pas faire travailler de concert des hommes encore marqués par leur passé de gauche et d'authentiques hommes de droite, héritiers des catholiques sociaux du XIXe, issus notamment de la Fédération Nationale Catholique du général de Castelnau ...

  • La dictature en marche...

    DSDP0wrW0AA4ptw.jpgLes députés ont adopté cette nuit les propositions de loi censées lutter contre la manipulation de l'information et les "fake news".

    Le pouvoir en pleine crise serre encore un peu plus l'étau sur la liberté de la presse et de l'information.

    Avec ces nouvelles dispositions, par exemple, un juge des référés pourra en urgence, à la demande d'un parti ou d'un candidat, faire cesser la diffusion de "fausses informations" dans les mois qui précéderont un scrutin.

    La "future ex?" ministre Nyssen (celle qui a été victime de "fake news" concernant des travaux illégaux pour sa maison d'édition et au sujet d'une subvention publique de 100.000€ à cette dernière alors qu'elle était déjà ministre...) a même annoncé qu'une proposition de Jean-Luc Mélenchon était aussi mise à l'étude.

    Il s'agit de la création d'un "conseil de déontologie du journalisme" pour contrôler encore un peu plus la presse. But affiché par Nyssen : "faire respecter le droit à une information objective"... Tout un programme !

    Il reste aux sénateurs à se prononcer sur ces propositions de loi liberticides.

  • Jeux de cette société

    Autres temps, autres jeux...

    Il était un temps où l'on jouait aux petits chevaux, aux dames*, au Scrabble à la bataille navale ou au Monopoly... 

    Mais voici le jeu que l'on vient d'offrir à l'un de mes fils : "Sauve ton permis !"

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    Edition familiale, à partir de 10 ans... "Création française", évidemment ! 

    A l'approche de Noël, on attend les autres nouveautés : "Paye ta redevance !", "Construis ta mosquée !" ou "Organise ta gay-pride !"...

    Quelle époque...

     

     * que l'on devrait renommer "Messieurs-dames" par souci d'égalité homme-femme !

  • Saint Michel archange, priez pour nous, protégez l'Eglise

    Lu sur le Forum Catholique : ''Mercredi soir, par ailleurs, les pères synodaux ont élu les membres de la commission pour l’information du Synode (...). Les membres, qui ont été élus par continents sont : les cardinaux Luis Antonio Tagle (Manille), Gérald Cyprien Lacroix (Québec), Christoph Schönborn (Vienne) et Mgr Anthony Fisher (Sydney).
    Élu pour l’Afrique, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, a renoncé, invoquant des « motifs personnels » ; il a été remplacé par le cardinal Wilfrid Fox Napier .'' 

     

    Dans le même temps, le Cardinal Sarah appelle à la prière :

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  • François au synode "des jeunes" : halloween avec un mois d'avance ?

    Ou bambou d'enceinte d'un laogaï chinois offert par le pouvoir communiste à l'occasion de l'accord "historique" ?

    Sur le blog d'Yves Daoudal :

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  • Macron en pèlerinage aux sources de la raison d'Etat

    L'adepte du "nouveau monde" fait comme tout le monde en se rendant au sanctuaire de la république moderne, sur la tombe de celui que l'on doit adorer si l'on veut se faire une place sur l'échiquier politique français, du Rassemblement National à la France Insoumise.

    Comme tous les autres, il se donne l'illusion d'être un homme d'Etat en s'inclinant sur ce tombeau. Avec De Gaulle, Emmanuel Macron s'offre une cure de jouvence aux sources de la Ve république. Il prendra quelques points dans les sondages.

    Le Président en marche y est d'ailleurs allé de son petit couplet sur la grandeur de l'Etat. Cet Etat qui, la la veille de la visite présidentielle, s'est vu condamné pour la première fois par sa plus haute juridiction administrative pour sa responsabilité dans les "conditions indignes" dans lesquelles ont été accueillis les harkis après l'abandon de l'Algérie.

    On se demande qui organise l'agenda de Macron car, là encore, il fallait le faire ! 

    Qui d'autre que De Gaulle est responsable des "conditions indignes" d'accueil de ces harkis parqués dans des camps de concentrations ? Et l'on n'évoque dans cet arrêt que ceux qui ont pu rentrer en métropole grâce à des soldats de l'honneur ayant désobéi aux ordres du chef de l'Etat tant adulé. Les autres, à cause de ces mêmes ordres, ont été torturés, violés, massacrés, comme des milliers de pieds-noirs, quelquefois à quelques pas de militaires ou de policiers français, armes à la bretelle, qui obéissaient aux consignes criminelles données par De Gaulle et ses complices.

    C'est le prince machiavélique de la raison d'Etat que Macron est allé honorer, celui de qui Jacques Perret pouvait écrire en 1963 : "général de brigade à titre provisoire, de division à titre définitif !"

    Tant que l'on n'en finira pas avec ce mythe fondateur de la décadence française, rien ne changera au royaume de France. On ne construit rien sur le mensonge et l'imposture.

     

     

     

  • Régime naturel

    Au café de la Grande Bise (voir brève du 29 septembre), le Gilles alias "le bon docteur" commente l'actualité politique, la valse dans les ministères macroniens et la descente aux abysses du Président, "le pire que l'on ait eu" selon lui, "De Gaulle étant hors concours". Le Jeannot ajoute "toute façon, c'est toujours de pire en pire ! La prochaine fois, on aura Juppé !"

     

    Le bon docteur, qui a lu Maurras quand il était étudiant et Ardisson* quand il était de garde, embraye : " Normal, on est comme les passagers d'un avion qui éliraient le pilote parmi eux en fonction de son blabla et de sa bonne gueule (NDLR : on ne voit pas le rapport avec Juppé...) au lieu de faire confiance à quelqu'un qui a les compétences et l'expérience. On n'aura jamais un bon chef d'Etat par les voies électorales !"

    Le Jeannot : " ça c'est vrai, faut passer par les voies naturelles !" 

     

     

    *"Louis XX", collection Folio - Gallimard

  • Crise dans l'Eglise : des causes profondes

    Elles sont nombreuses les réactions suscitées par la crise qui secoue actuellement l'Eglise universelle du fait des multiples scandales de crimes pédophiles et de débauche homosexuelle jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie catholique.

    On remarque que les réactions et les analyses des uns et des autres sont souvent très centrées sur les faits incriminés, les manquements ou les complicités : les accusations sont elles vraies ou fausses ?  Qui a protégé qui ? Qui était au courant et n'a rien fait ? Mgr Vigano est-il un affabulateur qui cherche à se couvrir ou un homme de grande foi dont la conscience ne pouvait plus supporter la loi de l'omerta  ? Quelles mesures adopter pour calmer la tempête médiatique ? 

    Il semble que l'on ait du mal à prendre de la hauteur, des difficultés à déplacer le débat sur les causes fondamentales de cette situation.

    Dans son édition de septembre 2018, le "Club des hommes en noirs", animé par Philippe Maxence pour "L'Homme Nouveau", apporte le témoignage du R.P Jean-François Thomas qui mérite d'être entendu.

    Ce jésuite, qui a bien connu les Etats-Unis et l'Eglise américaine de la fin des années 80, livre une analyse intéressante et porte un éclairage important sur cette crise dont il fait remonter l'origine à plusieurs décennies.

    Pour lui, le problème semble trop réduit à une question de morale. La nature de l'homme étant pécheresse, les hommes d'Eglise sont aussi des pécheurs et par conséquent susceptibles de faire le mal quel qu'il soit. L'Eglise a toujours connu en son sein des scandales et en connaîtra toujours.

    Effectivement, on constate que les réactions  se placent trop souvent sur le même plan que la justice civile : la morale pour la morale, la loi pour la loi. Alors que pour un disciple du Christ, la morale est un des outils pour se sanctifier et s'approcher de la Vie divine. "Le chrétien n'est pas simplement quelqu'un qui respecte le code de la route pour éviter les contraventions !" s'exclamait dom Gérard dans une conférence à des jeunes, "ce n'est pas possible que la deuxième Personne de la Trinité se soit incarnée, qu'elle soit morte, ait souffert sa Passion, que Jésus soit mort pour nous pour cela ! C'est à la plénitude, à la Vie Divine qu'Il nous appelle !"

    Au delà de la morale, le R.P. Thomas pointe une cause bien plus profonde "Ce qui est nouveau dans l'Eglise, c'est que la fondation doctrinale et liturgique s'est, depuis des décennies, complètement écroulée". 

    La conséquence qui en résulte est une destruction de l'autorité de l'Eglise dans la société mais aussi, surtout, en son propre sein. Il est intéressant de constater que ceux des hommes d'Eglise qui  relativisent aujourd'hui le plus la crise actuelle et les faits qui en sont la cause appartiennent tous au courant ecclésial qui travaille depuis déjà fort longtemps à diluer l'autorité dans l'Eglise (collégialité, déstructuration des Congrégations romaines, dictature des laïcs...) . Ce sont les mêmes qui sont à l'origine des tentatives de révision de la doctrine traditionnelle de l'Eglise en particulier sur les questions de la morale et de la famille mais aussi de la discipline des sacrements. Comment pourraient-ils tirer les justes conclusions de ce qui se passe quand celles-ci conduiraient à remettre en cause leur projet de soi-disant ouverture sur le monde et d'atomisation de l'autorité ecclésiale ?

    Pour le père Jean-François Thomas, si l'Eglise est sous la coupe de lobbies, c'est parce que l'autorité qui empêchait ces derniers d'y faire librement régner leur loi a été démolie en même temps que la doctrine et la liturgie. En voulant épouser le monde, l'Eglise a perdu en crédibilité et a permis les pires dérives en son sein. Le jésuite en donne dans son propos quelques exemples saisissants.

     

    "Dès lors que l'Eglise se banalise, elle se mondanise et se corrompt jusqu'à perdre sa nature originelle" avertit le cardinal Sarah dans son livre "Dieu ou rien", poursuivant "La mode s'empare de l'Eglise et l'illusion du sacré devient périssable, il en va de même pour la liturgie". Quelques pages plus loin, face au relativisme généralisé,  le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin lance un ferme appel au retour de l'autorité "La volonté de continuer à affermir la place du Christ et de l'Eglise au sein de l'humanité pourrait-elle nous attirer les qualificatifs de fondamentalistes, d'intégristes et d'intolérants ? Dans la recherche de la vérité, je crois qu'il faut conquérir la capacité de s'assumer comme intolérant, c'est à dire posséder le courage de déclarer à l'autre que ce qu'il fait est mal ou faux."

    L'autorité restaurée au service de la Vérité et du retour au sacré :  un programme pour l'Eglise.

  • Une pétition très (grand) orientée...

    Une liste de "personnalités" vient de lancer une pétition pour demander la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les cas de pédophilie dans l'Eglise.

    "seule (sic) une commission parlementaire a le pouvoir de faire la lumière sur le passé pour éviter qu’il ne se reproduise" 

    Au vu de la liste des signataires, dont beaucoup sont de chauds partisans des "réformes sociétales" visant à détruire la famille et donc l'enfance, on sent bien que tout cela est téléguidé et très "grand-orienté". Le but inavoué ne change pas : attaquer l'Eglise, remettre en cause le secret de la confession et le célibat des prêtres. La pétition est d'ailleurs soutenue par Témoignage Chrétien... Comment ce journal peut-il reprocher le manque d'autorité dans l'Eglise alors qu'il a été depuis sa création le partisan de la ruine de cette autorité, s'opposant violemment à Benoît XVI qui tentait de la restaurer ?  

    Autre chose. Voici un petit rappel sur les cas récents de radiation d'enseignants pour faits de pédophilie dans l'Education nationale (selon le ministère du même nom) : 15 en 2012, 26 en 2013, 19 en 2014, 27 en 2015, 30 en 2016. Depuis 2017, plus de chiffres publiés... 

    A quand l'enquête parlementaire sur la pédophilie dans l'Education nationale, ses causes, ses complices et ses protecteurs ? On pourrait "faire la lumière sur le passé" en auditionnant Cohn-Bendit sur ses principes d'éducation et en retrouvant tous les commanditaires, complices, témoins et enquêteurs de l'affaire du Coral ?