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commentaire d'actualité - Page 2

  • Barbus


    Un militant de la France Insoumise a cru reconnaître un garde du corps d'Emmanuel Macron parmi les policiers ayant perquisitionné le siège mélenchoniste avant hier matin.

    Libération a enquêté : il parait peu vraisemblable qu'il s'agisse du même homme.

    En revanche, depuis l'affaire Benalla, on s'étonnera du nombre de barbus parmi les gardes du corps du président de la république...

    Comme le fait dire Michel Audiard à Lino Ventura : "Un barbu, c'est un barbu. Trois barbus, c'est des barbouzes !".

     

  • Macrotte

    Lors d'un déplacement onusiaque, Macron, archétype de l'homme nouveau aseptisé et sans racine, a déclaré : "S'il vous plait, présentez-moi une femme qui a décidé, tout en étant instruite, d'avoir 7, 8, 9 enfants".

    Outre-Atlantique, ces propos ont déclenché un tollé et un flot de réactions montrant l'idiotie mensongère d'Emmanuel Macron. 

    Il visait les femmes africaines qui sont déjà la proie des équipes de l'ONU.

    Au Bénin, par exemple, ces commandos sillonnent les villages pour poser, sans leur consentement, des stérilets aux jeunes filles. Après cela, celles qui veulent  avoir des enfants doivent se rendre chez des médecins pour faire retirer ce stérilet mais la grande majorité n'a pas les moyens de payer cette intervention.

    Lors d'une de ses tournées en France, il y a quelques années, l'archevêque de Parakou Mgr Pascal N'Koué, s'était insurgé contre ces méthodes scandaleuses, s'appuyant sur l'Evangile, la doctrine de l'Eglise et l'évidence que l'Afrique est capable de nourrir TOUS ses enfants vivants et à naître.

    Il avait à cette occasion fustigé ce mondialisme qui empêche le développement en Afrique afin de ne pas créer, notamment dans le domaine de l'alimentation, une concurrence aux puissances que sont la Chine, le Brésil ou les Etats-Unis qui, par contre, inondent, elles, le marché africain. Au Bénin, on mange du riz chinois par exemple... 

    Macron, le pur produit de ce mondialisme anti-humain, ne peut que s'inscrire dans cette logique-là.

     

  • Les multinationales aux commandes

    danone-sponsorship-events-logo.pngMacron remercie ceux qui l'ont fait élire et travaille à ce pourquoi il a été poussé à la Présidence*.

     

    Après Muriel PENICAUD, ex-DRH du groupe multinational Danone, nommée ministre du travail en mai 2017 et reconduite lors des deux récents remaniements ministériels, la nouvelle secrétaire d'Etat chargée de la transition écologique est également issue du cette multinationale.

    Sous l'autorité ministérielle du professionnel de l'écologie François de RUGY, Emmanuelle WARGOND a en effet été directrice de la communication de Danone de 2015 à 2017. Elle travaillera aux côtés de l'autre secrétaire d'Etat à la transition écologique (eh oui, la planète se réchauffe, il faut du monde pour faire baisser la température !), elle-même ancienne directrice du développement durable de la multinationale Veolia... L'écologie politique, c'est bien une affaire de trusts et de gros sous ramassés dans les poches des pauvres ilotes de français et des PME qui n'ont qu'à supplier les multinationales de les avaler si elles ne veulent pas crouler sous le poids des taxes et des réglementations.

     

    * Rappelons qu'entre 2008 et 2012, Emmanuel MACRON a travaillé pour la banque Rotschild, qu'il a conseillé notamment les groupes Sofiprotéol (Avril, qui a la mainmise sur la moitié de la production française de colza et de tournesol) ou Nestlé...

  • Marine Le Pen lance le "Front de la liberté"

    A Rome, aux côtés de Matteo Salvini, Marine Le Pen a annoncé la création d'un "Front de la liberté" en perspective des élections européennes.

    A cette occasion, Matteo Salvini a repris à son compte la rengaine maintes fois répétée par le FN mariniste devenu Rassemblement national :  « Marine Le Pen et moi sommes en train de rassembler l’héritage social de la gauche qui a trahi ses valeurs, nous défendons les précaires que la gauche a oubliés. » 

    En France, l'héritage social, ce n'est pas la gauche, c'est la droite catholique qui a été à l'avant garde du combat social dès le XIXe siècle ! Ce sont les députés, notamment légitimistes, qui ont été à l'origine des avancées sociales dans une France où les mesures  prises par la Révolution de 89, la loi d'Allarde et le décret Le Chapelier, avaient livré l'ouvrier sans défense face à l'expansion du capitalisme forcené de la révolution industrielle. Dans le combat social, la gauche était à la traîne, ne voyant dans le prolétariat, à l'instar de Marx, qu'une masse de manoeuvre pour conquérir le pouvoir.

    Le RN poursuivrait-il donc avec la ligne gauchisante de Philippot ?

    800px-Front_de_la_liberté_(Bordeaux_1937).jpgIl aura sans doute échappé à Marine Le Pen que l'intitulé "Front de la liberté" n'est pas nouveau. En 1937, l'ancien responsable de la jeunesse du PCF devenu chef du PPF, Jacques Doriot, lance un rassemblement à vocation d'alliance électorale qui porte déjà ce nom. Le"Front de la Liberté" échoue parce que Doriot n'arrive pas faire travailler de concert des hommes encore marqués par leur passé de gauche et d'authentiques hommes de droite, héritiers des catholiques sociaux du XIXe, issus notamment de la Fédération Nationale Catholique du général de Castelnau ...

  • La dictature en marche...

    DSDP0wrW0AA4ptw.jpgLes députés ont adopté cette nuit les propositions de loi censées lutter contre la manipulation de l'information et les "fake news".

    Le pouvoir en pleine crise serre encore un peu plus l'étau sur la liberté de la presse et de l'information.

    Avec ces nouvelles dispositions, par exemple, un juge des référés pourra en urgence, à la demande d'un parti ou d'un candidat, faire cesser la diffusion de "fausses informations" dans les mois qui précéderont un scrutin.

    La "future ex?" ministre Nyssen (celle qui a été victime de "fake news" concernant des travaux illégaux pour sa maison d'édition et au sujet d'une subvention publique de 100.000€ à cette dernière alors qu'elle était déjà ministre...) a même annoncé qu'une proposition de Jean-Luc Mélenchon était aussi mise à l'étude.

    Il s'agit de la création d'un "conseil de déontologie du journalisme" pour contrôler encore un peu plus la presse. But affiché par Nyssen : "faire respecter le droit à une information objective"... Tout un programme !

    Il reste aux sénateurs à se prononcer sur ces propositions de loi liberticides.

  • Macron en pèlerinage aux sources de la raison d'Etat

    L'adepte du "nouveau monde" fait comme tout le monde en se rendant au sanctuaire de la république moderne, sur la tombe de celui que l'on doit adorer si l'on veut se faire une place sur l'échiquier politique français, du Rassemblement National à la France Insoumise.

    Comme tous les autres, il se donne l'illusion d'être un homme d'Etat en s'inclinant sur ce tombeau. Avec De Gaulle, Emmanuel Macron s'offre une cure de jouvence aux sources de la Ve république. Il prendra quelques points dans les sondages.

    Le Président en marche y est d'ailleurs allé de son petit couplet sur la grandeur de l'Etat. Cet Etat qui, la la veille de la visite présidentielle, s'est vu condamné pour la première fois par sa plus haute juridiction administrative pour sa responsabilité dans les "conditions indignes" dans lesquelles ont été accueillis les harkis après l'abandon de l'Algérie.

    On se demande qui organise l'agenda de Macron car, là encore, il fallait le faire ! 

    Qui d'autre que De Gaulle est responsable des "conditions indignes" d'accueil de ces harkis parqués dans des camps de concentrations ? Et l'on n'évoque dans cet arrêt que ceux qui ont pu rentrer en métropole grâce à des soldats de l'honneur ayant désobéi aux ordres du chef de l'Etat tant adulé. Les autres, à cause de ces mêmes ordres, ont été torturés, violés, massacrés, comme des milliers de pieds-noirs, quelquefois à quelques pas de militaires ou de policiers français, armes à la bretelle, qui obéissaient aux consignes criminelles données par De Gaulle et ses complices.

    C'est le prince machiavélique de la raison d'Etat que Macron est allé honorer, celui de qui Jacques Perret pouvait écrire en 1963 : "général de brigade à titre provisoire, de division à titre définitif !"

    Tant que l'on n'en finira pas avec ce mythe fondateur de la décadence française, rien ne changera au royaume de France. On ne construit rien sur le mensonge et l'imposture.

     

     

     

  • Une pétition très (grand) orientée...

    Une liste de "personnalités" vient de lancer une pétition pour demander la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les cas de pédophilie dans l'Eglise.

    "seule (sic) une commission parlementaire a le pouvoir de faire la lumière sur le passé pour éviter qu’il ne se reproduise" 

    Au vu de la liste des signataires, dont beaucoup sont de chauds partisans des "réformes sociétales" visant à détruire la famille et donc l'enfance, on sent bien que tout cela est téléguidé et très "grand-orienté". Le but inavoué ne change pas : attaquer l'Eglise, remettre en cause le secret de la confession et le célibat des prêtres. La pétition est d'ailleurs soutenue par Témoignage Chrétien... Comment ce journal peut-il reprocher le manque d'autorité dans l'Eglise alors qu'il a été depuis sa création le partisan de la ruine de cette autorité, s'opposant violemment à Benoît XVI qui tentait de la restaurer ?  

    Autre chose. Voici un petit rappel sur les cas récents de radiation d'enseignants pour faits de pédophilie dans l'Education nationale (selon le ministère du même nom) : 15 en 2012, 26 en 2013, 19 en 2014, 27 en 2015, 30 en 2016. Depuis 2017, plus de chiffres publiés... 

    A quand l'enquête parlementaire sur la pédophilie dans l'Education nationale, ses causes, ses complices et ses protecteurs ? On pourrait "faire la lumière sur le passé" en auditionnant Cohn-Bendit sur ses principes d'éducation et en retrouvant tous les commanditaires, complices, témoins et enquêteurs de l'affaire du Coral ?